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Migration vers le Cloud : comment éviter la catastrophe ?

Dernière mise à jour : 12 nov. 2020

S’il est devenu un passage obligé pour les entreprises sur leur chemin vers la transformation digitale, la transition vers le cloud peut s’avérer plus complexe que prévue. Comme souvent, la réalité est bien plus subtile qu’il n’y parait.



Entre Cloud public, infrastructure traditionnelle et services hébergés, il est nécessaire de tenir compte des spécificités de chaque charge de travail et de chaque typologie de données traitées dans l’organisation afin de concevoir le système le plus judicieux,tant sur le plan technique, que financier.


Avant de choisir de migrer son système vers le cloud, voici quelques points à prendre en compte pour faire les bons choix :



Quel est le type d'application ? Est-ce que mon application est moderne ou héritée (legacy) ?


Quitte à jouer la carte de la modernisation, autant viser l'avenir, c'est à dire le cloud. Il faut reconnaître qu'adapter une vieille application pour la placer dans le cloud n'est pas une mince affaire, même pour les entreprises qui disposent en interne de ressources humaines importantes.


En effet, ces applications n'ont pas été conçues pour être accessibles depuis différents types de terminaux (ne parlons pas du BYOD : Bring Your Own Device) ni à partir de plusieurs points du réseau.


Elles n'ont pas non plus été développées pour se prêter à la virtualisation, technologie relativement récente qu'on retrouve aujourd'hui dans la quasi-totalité des entreprises.


Opération toute aussi critique car ces applications legacy sont souvent liées aux processus métier. La moindre interruption coûte cher à l'entreprise.



La charge de travail est-elle automatisable ? Si oui avec quel temps de démarrage et d'arrêt ?


Création d’utilisateurs, inventaire des logiciels pour la gestion des licences, analyse des équipements et des logiciels pour comprendre les problèmes rencontrés, administration du stockage… Voici quelques-unes des opérations ennuyeuses et répétitives régulièrement pointées du doigt par les équipes informatiques.


Ce sont autant de tâches chronophages qui empêchent d’être plus performant pour raccourcir les délais de commercialisation (time to market), développer de nouveaux produits, etc.


De plus, l’intégration d’environnements hétérogènes et de cloud hybride ne simplifie pas toujours la situation.



Quelle est la quantité de données à stocker ?


Les coûts des Data Centers et des services informatiques peuvent être réduits et établis de manière proportionnelle à l’utilisation. Selon la quantité d’usage, les coûts seront plus ou moins élevés grâce à l’élasticité rapide.



Quelles exigences sont associées à l'application (SLA, sécurité) ?


La sécurité du Cloud englobe les technologies, les contrôles, les processus et les politiques qui se combinent pour protéger vos systèmes, données et infrastructures basés sur le Cloud. Il s’agit d’un sous-domaine de la sécurité informatique et, plus largement, de la sécurité de l’information.


Il s’agit d’une responsabilité partagée entre vous et votre fournisseur de services de Cloud. Vous mettez en œuvre une stratégie de sécurité dans le Cloud pour protéger vos données, respecter la conformité réglementaire et protéger la vie privée de vos clients.


Celle-ci vous protège à son tour contre les conséquences financières, juridiques et sur la réputation des violations et des pertes de données.



L'activité échange-t-elle des données avec une autre activité ?


Ce point est prépondérant dans la prise de décision car la mise en place d'un service de stockage délocalisé peut compliquer la communication avec d'autres activités (permissions, support...).



Où doit être localisée la donnée selon la règlementation en vigueur ?


Il serait appréciable que le Cloud soit un grand ensemble de ressources de traitement et de stockage à notre disposition. Même si les clients n'ont pas besoin de se soucier de l'infrastructure gérée par les prestataires Cloud, toutes les plates-formes Cloud reposent néanmoins sur du matériel physique entreposé quelque part.


Chaque serveur virtuel fonctionne grâce à un serveur physique se trouvant dans un datacenter. La réglementation et le cadre légal dont le datacenter dépend sont déterminés par sa localisation.



Quelle évolutivité ?


Prendre en compte le devenir de l'application ou activité est primordial. On prendra des décisions différentes si l'application est temporaire ou est amené à perdurer.



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