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Par où commencer sa digitalisation ?

Dernière mise à jour : 12 nov. 2020


Globe terrestre sur un clavier

Constat alarmiste pour la France ?


Les TPE et PME sont priés de se digitaliser. C’est ce qu’affirme le Sénat dans son rapport contenant une liste de recommandations. Cette démarche vient s’ajouter aux nombreuses initiatives en la matière comme celles de la CCI ou de la BpiFrance.


En se fiant à l’étude de Bpifrance datant de 2017, 87% des dirigeants de PME et ETI ne font pas de la transformation digitale une priorité pour leur entreprise. Parmi les 13% qui ont donc une vision de leur digitalisation, 63% n’ont pas établi de feuille de route parfaitement claire pour la mener à bien. Sans objectifs et moyens clairement définis, la transformation digitale échouera. La France est donc un mauvais élève.


L’économie numérique pourrait être un nouveau paradis pour les entreprises, à condition que toutes les entreprises, y compris les PME, puissent y participer. La transformation numérique de l’économie est une chance que la France doit saisir, relevait dès 2014 le rapport Lemoine. Elle devait permettre à la France de combler son retard économique.


Le montant moyen des transactions en 2018 avoisine 60 euros, soit 5 euros de moins sur un an. La baisse amorcée depuis 2012 se poursuit. Elle reflète une évolution des comportements d’achat sur internet qui concernent de plus en plus des produits du quotidien. Elle continue par ailleurs d’être compensée par l’augmentation de la fréquence d’achat. Cela entraîne un bond du nombre de transactions avec plus de 1,5 milliard de commandes enregistrées, soit une hausse de 20,7 % par rapport à 2017.

Mesurés en termes de visiteurs uniques par mois, les principaux sites du e-commerce sont au 1er trimestre 2019, les suivants :

  1. Amazon 29M

  2. Cdiscount 20M

  3. Fnac 14M

  4. Veepee 13M

  5. Booking 12M

  6. Oui SNCF 12M

  7. E.Leclerc 12M

  8. ebAy 11M

  9. Carrefour 11M

  10. Wish 11M

Source : Baromètre Fevad / Médiamétrie de l’audience des sites e-commerce français


Débit 2019, 38,8 millions d’internautes avaient déjà effectué des achats en ligne, soit 87,5 % d’entre eux. Cela représentait 1,3 million de cyberacheteurs de plus en un an. Globalement, les particuliers sont davantage ‘numérisés’1 que les entreprises françaises (15ème rang sur 28 en Europe) : deux tiers des consommateurs français achètent en ligne mais 15 % seulement des PME françaises vendent en ligne selon le classement DESI, qui suit les progrès réalisés par les États membres concernant leur mutation numérique, contre 44 % des grandes entreprises. Et c’est là tout le problème.


En 2019, la France s’est classée en 15ème position sur les 28 États membres de l’Union européenne contre le 16ème rang en 20181, et le 14ème en 2016. Elle appartient au groupe qui obtient des « résultats moyens » et « reste loin derrière les pays les plus performants de l’Union ». Ce rapport se base sur la connectivité, le capital humain, l’utilisation des services internet, l’intégration de la technologie numérique et les services publics numériques.



Par où commencer ?


Il est nécessaire en premier lieu de mettre à plat ce vers quoi veut se développer l’entreprise à moyen et long terme. Quelle est sa force sur son marché ? Cette distinction est-t-elle pérenne ou menacée ? Si vous n’identifiez pas de caractère spécifique, est-il possible d’en développer un?


L’entreprise doit donc formuler son positionnement d’aujourd’hui, mais aussi comment il sera amené à évoluer demain. Nos clients seront-ils les mêmes ? Est-ce que nous leur proposeront les mêmes produits et services ? Est-ce que nous répondons de façon satisfaisante et pérenne à leurs besoins ? Devons-nous nous allier pour anticiper et nous adapter aux évolutions du marché ? Devons-nous repenser notre offre, notre organisation, notre façon de faire ?


Les sujets sont multiples. Une réflexion s’impose donc autour d’une vision claire des ambitions stratégiques de l’entreprise. Ce sont elles qui orienteront vos priorités. La réflexion « outils » n’intervient qu’à la fin de la réflexion, lorsque vous en êtes à identifier les moyens pour réaliser vos ambitions, et ce en accord avec l’existant, particulièrement la culture et l’organisation de votre entreprise.


Comme il est difficile d’avoir suffisamment de recul sur son quotidien, il est recommandé de se faire accompagner sur cette réflexion et sur l’établissement de votre feuille de route. Vous pourrez ainsi définir posément les étapes de votre développement et de votre transformation, qui sont adaptées à votre entreprise et vos ambitions. Cet investissement structurant vous permettra d’avancer d’un pas plus assuré dans cet univers et injectera du sens dans votre démarche. Ceci facilitera la mise en œuvre et la réussite des outils ou technologies que vous aurez choisis d’intégrer pour optimiser la gestion de vos affaires, et mieux, développer votre activité.


Pour un accompagnement optimal, il convient de miser sur une équipe généraliste et disposant d’une vision stratégique globale de l’entreprise. Vous éviterez alors l’écueil des biais des spécialistes qui vous orienteront sur le terrain qu’ils connaissent le mieux, sans intégrer nécessairement des besoins plus urgents sur d’autres sphères de votre organisation, ou des opportunités de réaliser des premiers projets dot vous pourrez rapidement mesurer le retour sur investissement.


Si vous manquez de moyens humains ou financiers, il existe des aides comme l'impulsion transition numérique pour la région Normandie.

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